Tout commence avec l'évolution du logiciel de paie PGI, qui, par une simple mise à jour, finit de bafouer l'accord local de 1999 de la DTG qui permit à 400 salariés de l'époque de créer 50 emplois en passant très majoritairement à 32 heures.

Depuis Sarko et son "travailler plus pour gagner plus", EDF s'est mis en tête de faire travailler davantage ses agents. A la DTG, les 40% de techniciens se voient ainsi proposer de se faire payer leurs heures supplémentaires à hauteur de 220h/an. Les cadres sont de leur côté l'objet de négociations nationales sur la mise en place d'un forfait jour... Le but, les faire travailler 20 jours de plus qu'à 35 heures, 45 jours de plus qu'à 32 heures.

Avant qu'il ne soit trop tard, il est urgent de réfléchir collectivement aux moyens de lutte contre cette hérésie qui, non contente de nous faire travailler plus longtemps, décide en des temps de chômage record des jeunes, de nous faire travailler plus... Pour faire simple, c'est le retour aux 40 heures que vise EDF. 35 années de conquis sociaux rembobinées sur fond de fausse crise économique...

Pour réussir sa maoeuvre, EDF divise les populations, offrant aux présents des avantages qui ne perdureront pas pour les générations futures, un peu comme si nos anciens s'étaient battus pour leurs congés payés et leur sécu, sans rien nous léguer... Sympathique vision de la société, apothéose de l'individualisme : nous nous devons, pour nos enfants notamment, de ne pas laisser faire !